Des brèves pour urnes de toutes sortes
Briscard aura des obsèques mondiales
Giscard qui, contrairement à ce que je croyais naïvement, n'est pas encore mort, a décidé d'apporter son soutien à Sarkozy. Peut-être a-t-il, lui aussi, négocié quelque chose comme Chirac. J'imagine bien leur dialogue.
-- Sarko : "Bon, Briscard d'Estaing, qu'est-ce qui te ferait plaisir ?"
-- Briscard : "Chaimerais bien des jobchèques européennes !"
-- Sarko : "C'est comme si c'était fait, je vais même te les faire mondiales tes obsèques, oui, mondiales, ta majesté obséquieuse !"
-- Briscard : "Ok, tope là, grand fossoyeur de Chirac ! Chelui-là, che veux qu'il choit atomigé et enterré dans la fauche commune."
-- Sarko : "J'ai déjà tout prévu mais, tu me connais, j'ai dû ruser un peu pour lui faire croire le contraire…"
Machines à voter ou machination ?
Comme on pouvait s'en douter, les machines à voter sèment le doute. Issy-les-Moulineaux vient de remplacer dans l'urgence les 60 ordinateurs qu'elle avait acquis par d'anciens modèles agréés par le ministère de l'intérieur (à l'intérieur des machines ?). Mais, ce changement pourrait être plus inquiétant. Car, si c'est Sarko qui a mis ce système en place avant de partir, il y a de quoi se poser encore plus de questions… D'ailleurs, les problèmes apparus concernent huit communes. Mardi, des opposants à l'utilisation de ces machines ont annoncé avoir déposé six référés liberté au tribunal administratif de Versailles pour demander leur interdiction à Issy. L'avis sera rendu ce jeudi. Attendons, donc.
Indécis, pas tant que ça…
"Indécis", cela voudrait dire qu'ils n'arrivent pas à se décider. En réalité, ce sont des électeurs qui ont une idée, une préférence, voire deux, et qui se réservent la possibilité de changer d'avis. Ce n'est pas un bloc monolithique organisé qui peut porter tous ses suffrages d'un seul mouvement vers tel ou tel candidat. L'expérience montre que, à chaque élection, les indécis votent au final pour le ou la candidat(e) qu'ils préfèrent depuis plusieurs semaines. Ils ne votent donc pas fondamentalement différemment de l'ensemble des électeurs. Il est établi que ce qui permet la bascule d'une élection dans un sens ou dans l'autre se fait avec un pourcentage infime d'électeurs, ceux que l'on appelle "le marais". Les sondeurs le savent, les candidats en jouent, les médias entretiennent le suspense et on nous prend pour des imbéciles.