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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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9 mars 2007

La lettre de D. Rumani-Elbez à A. Medvedowsky

Ma collègue Danielle Rumani-Elbez a envoyé cette lettre à Alexandre Medvedowsky, à La Provence et à La Marseillaise, en réaction à l’article paru dans La Provence du 5 mars 2007. C'est bien volontiers que je publie sur mon blog cette lettre dont je partage la totalité des propos.

Alexandre,

On sait bien que le Politique est complexe par essence ; mais ceci ne doit pas nous empêcher de nous poser quelques questions pour éclairer des situations et espérer trouver quelques réponses consensuelles.

J’ai été la candidate désignée par le PS et le PRG aux élections législatives de 2002 dans la 14eme circonscription parce que tu souhaitais faire une pause après les Législatives de 1993 et de 1997 où tu avais été le candidat de la Gauche face à J.-B. RAIMOND. C’est vrai qu’en 2002, il n’y avait pas beaucoup de "courageux volontaires" pour affronter Maryse Joissains ; et, comme souvent dans ces cas-là, on a fait appel à une femme pour essuyer les plâtres ! Contre toutes attentes, les résultats obtenus n’ont pas fait rougir l’ensemble des composantes de la Gauche.

Aujourd’hui, Alexandre, tu as souhaité, à nouveau, être celui qui allait défendre nos idées et notre programme. J’y ai adhéré, confiante dans l’avenir : Maryse Joissains, tu le dis toi-même, s’est affaiblie politiquement depuis 2002 quand les Aixois pouvaient tout espérer du changement. Et aussi, en pensant que ta probable élection aux législatives résoudrait les tensions internes au PS.

Et puis, nous apprenons, dans l’article publié hier dans La Provence, que cette prochaine élection législative n’est pas celle qui t’intéresse ; que, si tu es élu, tu démissionneras.  Il faudra alors organiser de nouvelles élections (gâchis de temps et d’argent) puisque toi-même, comme toute la gauche, t’es engagé à appliquer la règle de non cumul des mandats. Que vont penser ceux qui s’apprêtent à voter pour toi ? Que sous-tend cette décision ? Je ne peux pas croire que tu veuilles être celui par qui tout doit passer : élections cantonales, législatives, municipales… N’est-ce pas contraire à nos valeurs de gauche où le pouvoir et les responsabilités doivent être partagés afin d’espérer une meilleure efficacité ?

Danielle RUMANI-ELBEZ

Conseillère municipale d’Aix en Provence

Parti Radical de Gauche

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9 mars 2007

Poison d'avril : Joissains a brûlé le roi Carnaval

Le_CarnavalComme en 2006, le Carnaval sera cette année encore une piteuse mascarade façon Joissains. Je l'avais dit au conseil municipal, on aurait voulu le tuer, on ne s'y serait pas mieux pris. Subvention générale en baisse, part réduite à un tiers pour mieux humilier le Comité officiel, dispositif hétéroclite insensé concocté hors les bénévoles historiques qui ont fait le succès de la manifestation depuis 1985, élu délégué au Carnaval tenu à l'écart et dans l'ignorance de l'improvisation municipale, toutes les conditions auront été réunies par la mairie pour saccager la fête annuelle, traditionnelle et populaire attendue par tous les Aixois, petits et grands.

Ce que le maire a appelé, sans doute pour faire la grosse tête, "une féerie urbaine" tourne à l'eau de boudin. Je l'avais pourtant avertie : "Cela marchait très bien jusqu'en 2004, si bien que vous avez voulu le réparer et vous l'avez cassé ! Dites au moins la vérité ! Vous voulez faire des économies parce que le budget de la ville ne vous permet plus rien. C'est de la supercherie ! Quelle mouche vous a donc piquée ?"

La réalité est là. Le Comité officiel n'a pas obtenu les moyens financiers et matériels de parader avec ses chars sur le cours Mirabeau. Obligés jusqu'ici d'avancer l'argent de leurs propres poches, les bénévoles ne peuvent pas terminer les chars et seront donc contraints de ne pas les sortir le 1er avril. Maryse Joissains a déclaré avoir pris acte de leur décision.

Si les Aixois se rendent sur le cours, ils n'auront droit qu'à une pochade rudimentaire de mauvaise imitation. Le maire, elle, va devoir s'expliquer sans se… défiler.

9 mars 2007

Brèves en rage campagne…

Chiffres du chômage : L'Insee bâillonnée !

Voilà, dernière victime de la chape de plomb, l'Insee. Les chiffres du chômage ne seront pas publiés. Faut-il que le gouvernement en ait honte à ce point. Quel hasard que les outils statistiques se mettent à tourner de l'œil et à ne plus pouvoir fournir des résultats "fiables" juste avant les élections ! Pour faire plus crédible encore, l'Institut déclare qu'on ne les saura qu'à l'automne. N'y a-t-il donc que des nuls à l'Insee ? N'y a-t-il aucun petit génie capable de recompter tout ça ? Comment peut-on être certains que les résultats livrés jusqu'à présent étaient donc les bons ? C'est peut-être le sens de ce que Sarkozy appelle la "culture du résultat". Quant à Villepin, il a annoncé il y a deux jours qu'il "se battrait pour l'emploi jusqu'au bout de sa mission de premier ministre". Il voulait sans doute dire "y compris pour planquer les résultats catastrophiques du chômage qui repart à la hausse" ! En octobre, le chiffre sera très élevé : il y aura quelques radiés de luxe. Beaucoup de ministres et de députés de ce gouvernement UMP auront rejoint l'ANPE.

Sarkozy, So krazy

De l'estomac, il en a ! Ce jeudi soir sur France 2, Sarkozy a fait feu de tout bois. Plus démago que lui, on ne peut pas. Vous l'avez sans doute vu. A plusieurs reprises, il a fait preuve d'un culot sans pareil. Pas gêné pour un sou, il n'a pas craint de se contredire, par exemple à propos du nombre de fonctionnaires. La main en forme de pistolet, il a brandi ses menaces, proféré son mépris pour toutes sortes de catégories de gens et désigné des coupables partout. Son aplomb a atteint des sommets lorsqu'il a affirmé sans vergogne : "moi, je ne triche pas" ou "je n'ai pas le droit de trahir". Comme s'il n'avait jamais été pris sur le fait… Belle prestation, pas de questions embarrassantes sur ses trahisons politiques passées ou sur les informations parues dans Le Canard enchaîné. Comment peut-on faire confiance à ce personnage ? Chirac lui rafraîchira-t-il la mémoire dimanche ? Ah, celui-là, c'est un peu son père, non ?

Sarko et Hulot sont dans un studio

Deux Nicolas sont dans un même studio. Qui est le cocu ? Pauvre Hulot ! Venu de la chaîne voisine, il a pleurniché tous ses océans pour s'offusquer de la teneur de dix misérables lignes mentionnant l'expression "totalitarisme écologique" sur un total de quatre pages d'intentions du petit caractériel. Là encore, Sarko a répété qu'il respecterait ses engagements (voir ci-dessus). L'autre reproche de Hulot portait sur le silence qu'entretient Sarko dans sa campagne sur les enjeux écologiques. Hulot était quasiment… vert de rage. Même en se parant de tous les arc-en-ciel possibles, le monsieur "ni droite ni gauche" de l'écologie siglée TF1 restera celui qui aura fait le plus de dégâts contre l'écologie politique défendue par les vrais écologistes.

8 mars 2007

Moi, je suis très "Ravi"

Ravi_39

Toujours aussi documenté, caustique et irrévérencieux, le n° 39 de mars du Ravi est dans les kiosques (2,80 €, c'est un prix d'ami, alors, ouste, on va vite l'acheter pour soutenir la presse libre). On y parle d'Aix et de la région. Et pour vous mettre en appétit, je reproduis l'excellentissime compte-rendu du conseil municipal d'Aix du 15 janvier dernier publié en février (n° 38). Le "grand reporter", Jean-François Poupelin, a en effet testé incognito la séance. Implacable ! Dans sa fiche technique, il note aussi que le conseil a duré 4h8mn, que le temps de parole arraché par l'opposition a atteint 2h24mn – j'avoue avoir utilisé au moins 60mn ! – et qu'il y avait environ 80 personnes présentes dans le public. A déguster ci-dessous…

8 mars 2007

Calisson du mois : Le conseil d'Aix testé par "Le Ravi"

JoissainsSi vous n'avez jamais assisté à une séance publique du conseil municipal d'Aix, voici une occasion unique et bien parlante de vous faire une idée de l'ambiance. Une vraie bataille où l'on voit comment la ville est traitée par l'équipe de Mme Joissains.

A lire avec délectation jusqu'à la fonte complète de la friandise. Un régal ! (Compte-rendu du conseil du 15 janvier publié en février par Le Ravi)

17h15 "Est-ce que nous avons le quorum ?", lance à la cantonade et sans autre formule de politesse Maryse Joissains, députée-maire de la ville. Après s'être excusée de devoir quitter le conseil à 19h pour Paris, afin de participer, le lendemain matin, à une conférence de presse pour le Festival international d'art lyrique, la première magistrate enchaîne avec la même désinvolture : "Tous mes vœux à la population et au conseil. Surtout la santé, sinon on ne peut rien faire !"...

17h16 Cyril Di Méo, conseiller d'opposition Verts, et benjamin de l'assemblée, débute l'appel.

17h42 Avancé d'une heure à cause des obligations du maire, la salle de Provence, se remplit peu à peu. Maryse Joissains tapote son micro et réclame le calme.

17h54 Jean-Marie Reynaud, directeur des ressources et relations humaines, un peu tendu, achève une présentation fastidieuse du bilan social 2005 de la ville. Repoussé à deux reprises, le bilan défend la thèse d'une municipalité soucieuse de ses dépenses en personnel et du bien-être de ses employés. Seul point noir aux yeux de la députée­-maire : l'absentéisme. "J'ai demandé qu'on s'intéresse aux accidents de travail. Mon objectif est de les éradiquer", promet l'élue.

17h56 Lucien-Alexandre Castronovo, Radical de gauche, débute les hostilités en attaquant les chiffres sur les effectifs.

18h03 "Vive l'UMP !", lance un des membres du campement des Don Quichotte installés place de la Rotonde, en plein centre ville, dont plusieurs représentants et soutiens complètent un public déjà à l'étroit.

18h37 Maryse Joissains commence à perdre patience. D'abord conciliante avec Lucien-Alexandre Castronovo, qui bataille ferme, elle finit par s'agacer lorsque Jacques Agopian, conseiller socialiste, dénonce une "présentation tendancieuse" de la réduction des effectifs. "Cette discussion concerne des personnes et ça commence à bien faire ! Le personnel a le sentiment qu'on le stigmatise ! Moi, je dis que l'on a rempli nos objectifs en n'augmentant pas la masse salariale et en intégrant 393 salariés précaires !", s'emporte la députée-maire.

18h49 Alors que la présidente de la Communauté du Pays d'Aix s'apprête à quitter la séance, une militante des Don Quichotte l'interpelle violemment : "Franchement, c'est honteux ! Je suis venue te voir ! La Rotonde, tu l'as oubliée ?" Maryse Joissains s'esquive et offre sa place à Gérard Bramoullé, adjoint aux finances, qui se lance dans la lecture de la première délibération de la soirée (budget primitif 2007 de la ville), sans plus répondre à la SDF. Révoltée, cette dernière quitte à son tour le conseil, suivie de près par une partie du public dans un chahut qui ne faiblit pas.

19h28 Le conseil est complètement débridé. Lucien-Alexandre Castronovo, François-Xavier de Peretti, deuxième adjoint UDF privé de délégation depuis cinq ans et son départ de la majorité, et le socialiste Alexandre Medvedowsky dénoncent d'une même voix le désintérêt total de la municipalité pour le problème du logement et un budget communication qui s'élève à 2,5 millions d'euros (+ 12,2 % en un an). Gérard Bramoullé défend comme un mort de faim son budget et tacle dans tous les sens. "On est en période préélectorale, je comprends que tu fasses un discours de campagne", rétorque-t-il au conseiller socialiste. Dépassé par l'ambiance devenue électrique, il finit par laisser Jean Chorro, premier adjoint délégué aux affaires juridiques, et Françoise Brassart, élue PS, s'étriper sur les augmentations d'impôts de la Région. Lucien-Alexandre Castronovo profite des réjouissances pour taquiner Bruno Genzana, jusque-là particulièrement passif. "J'aimerais que les gens descendent de leurs affiches et viennent débattre du budget. Sinon, qu'ils votent contre !", lance-t-il à l'adjoint au tourisme, candidat à la candidature non déclarée aux prochaines municipales, qui s'est offert une campagne d'affichage, au grand dam de Mme le maire.

19h40 "Comment on coupe la parole?", s'énerve Jean Chorro pendant que Cyril Di Méo s'entête à dénoncer l'attitude de la mairie vis-à­-vis des Don Quichotte. Quelques essais plus tard, l'adjoint aux affaires juridiques réussit à éteindre le micro du conseiller Verts. Réaction immédiate dans le public : "On n'agit pas comme ça en France !" Plus prudent avec Alexandre Medvedowsky, qui relance le débat, il obtient le vote sur le budget primitif. L'opposition, François-Xavier de Peretti et Jacques Garçon, autre conseiller UDF, votent contre.

19h47 Lors d'une pause cigarette méritée, le grand reporter du Ravi croise Gérard Consani, adjoint spécial des quartiers Nord, ventre en avant et démarche décidée, dans les escaliers menant à l'ancienne salle du Parlement de Provence. Interpellé par un retraité qui prend le chemin inverse, l'élu stoppe net sa progression et confie, complice, au vieil homme qui l'encourage "à tenir" : "Je suis un cheval de bataille. Et vous savez, Maryse est une battante, elle a une capacité de travail extraordinaire. Et puis, c'est une mère corse..."

20h07 Bruno Genzana se sent tout à coup pousser des ailes. A propos du "budget primitif du festival international d'art lyrique", il ironise : "Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas pu m'exprimer sur le sujet ce matin en conférence de presse." Référence voilée à la mauvaise humeur que lui témoigne "Maryse". A l'exception de Jean Chorro et Gérard Bramoullé, visages fermés, l'assemblée reste indifférente à l'allusion. Les conseillers de la majorité poursuivent leurs discussions ou somnolent. Le brouhaha est tel que François-Xavier de Peretti interrompt son intervention. Dans un style très balladurien, il s'exaspère : "Qu'est-ce que c'est ?" Et gagne une minute de calme.

20h27 Les rangs du PS se vident. Unis dans leur combat, André Guinde, Jacques Agopian et Alexandre Medvedowsky désertent le conseil en même temps.

20h30 "C'est la 10e ou 15e modification du Plan d'Occupation des sols (POS) que vous effectuez sans le dire. Je pense saisir la juridiction compétente pour la faire annuler", prévient Cyril Di Méo, toujours aussi offensif, au sujet d'une modification apportée au Plan local d'urbanisme (PLU). L'élu Verts ne vote pas la délibération. Seuls Catherine Silvestre, opposition de gauche, et François-Xavier de Peretti s'abstiennent.

20h32 Les débats autour du dossier de la ZAC de la Duranne, à l'ouest illustrent à la perfection deux subtilités locales : les désaccords, récents et anciens au sein de la majorité, et la liberté de parole accordée à l'opposition. "Je m'oppose au projet mais je n'irai pas contre la municipalité", affirme Bruno Genzana. Arinna Latz, des Verts, est particulièrement cinglante : "Ou on traite cet espace comme on l'a toujours fait, en cédant les terrains à des promoteurs et en se pliant à leurs désirs, ou on utilise cette unique opportunité foncière pour construire un nouveau quartier à Aix en réfléchissant à un projet durable". François-Xavier de Peretti, presque condescendant, annonce de son côté, "qu'il partage les remarques" de ses collègues. Cyril Di Méo conclut avec une boutade : "Nous abordons un sujet primordial et je suis sidéré que les prochains acteurs de notre avenir, Mme le maire et Alexandre Medvedowsky (NDLR : candidat à la candidature PS aux municipales) ne soient pas là. Mais peut-être que ceux qui seront concernés par les prochaines élections sont présents", taquine l'élu Verts. Robert Delgiovine, adjoint spécial des Quartiers Est en charge du dossier, et Jean Chorro ne mouftent pas.

20h52 Devant un public désormais clairsemé, Lucien-Alexandre Castronovo, de tous les combats, lance ses dernières forces dans un plaidoyer en faveur du Centre européen de création et de développement (CECDC). "La structure va fermer et c'est pour ça que vous baissez sa subvention de 279 000 € à 87 000 €", dénonce le conseiller radical. D'abord pugnace, Patricia Larnaudie, adjoint à l'Education, finit par abandonner la confrontation.

21h07 Jacques Lengrand, conseiller PS, sort de son mutisme pour tenter de sauver la privatisation de la fourrière municipale, "un véritable service public" selon lui. "La délégation court sur cinq ans", explique Gérard Bramoullé, "c'est malheureux, mais il faut ramasser plus de voitures pour que ce soit rentable". Immédiatement, Cyril di Méo lui saute dessus : "Je viens de comprendre votre politique du stationnement !"

21h21 La socialiste Françoise Brassart, qui a passé la quasi-totalité du conseil au téléphone, interroge Jean Chorro au sujet de la délibération 26. Apparemment déjà chez lui, ce dernier lui demande de reposer sa question.

21h23 A peine le premier adjoint a-t-il clos la séance que la salle se vide. Et pour cause ! La mairie paie le casse-croûte au rez-de-chaussée ! Le grand reporter du Ravi va pouvoir enfin se restaurer.

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7 mars 2007

D'autres brèves qui tuent…

Amende honorable

L'information sur la signature de la vignette, c'est de l'intox ! La blague est quand même très bonne. Elle montre que nos esprits sont mûrs pour faire avaler n'importe quoi au nom de lois toujours plus imbéciles, ultra-sécuritaires ou pouvant porter atteinte à la liberté individuelle.

Pour tout vous dire, moi aussi, j'ai marché même si je ne me suis pas pressé pour signer mon petit carré vert. Quoi qu'il en soit, je vais quand même planquer mon papier hygiénique parce qu'il est plus probable qu'un certain ministre veuille en connaître la couleur sans mon autorisation.

Le site "hoaxkiller" vérifie toutes les rumeurs.

http://www.hoaxkiller.fr/hoax/2004/vignette_assurance.htm

Test de désintégration

De passage à Marseille, Sarkozy a fait très fort. Il nous veut du bien et, surtout, il veut nous protéger contre les envahisseurs. Jamais à court d'idée – mais en idées courtes – il s'est donc prononcé pour une nouvelle mesure visant à instaurer un "test d'intégration" préalable passé dans le consulat du pays d'origine. "Je souhaite que tout candidat au regroupement familial soit soumis à un test d'intégration démontrant ses connaissances sommaires de la langue française".

Essayons de comprendre. D'abord, comme il faut un certain temps pour acquérir entre 200 et 500 mots, on imagine bien que le candidat n'est pas près d'obtenir son droit d'entrée sur notre territoire. Ensuite, on peut concevoir que, tous ceux qui ne possèdent pas un minimum de bases et qui sont déjà ici, devront faire leurs preuves. On peut alors inventer une nouvelle mesure pour les expulser, non plus avec des menottes mais avec un dictionnaire à la main.

Là, ce serait cocasse car quelques "vrais" Français pourraient en faire les frais. Prenons deux exemples vraiment au hasard : deux bons candidats, Muselier, spécialiste du langage approximatif et Joissains, adepte de la prose élégante. Moi, je ne trouverais pas choquant qu'ils soient eux aussi soumis au jeu du fumeux test.

7 mars 2007

Les SDF à la rue : les aveux de Joissains

expulsion

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a ordonné mardi aux Enfants de Don Quichotte installés dans des tentes devant l'Office de tourisme de la ville de quitter les lieux sous peine d'expulsion. "Cette décision de justice est une première en France concernant les campements des Don Quichotte", a déclaré l'avocate de la mairie.

La Cour ordonne "aux treize personnes citées" et "à tous les occupants de libérer, de leur chef sans délai, les lieux", et "à défaut leur expulsion, au besoin avec le concours de la force publique", précise le jugement en invoquant le "trouble à l'ordre public" occasionné. Le maire s'est réjouie de cette décision.

Elle a cependant précisé que la notification par huissier de ce jugement à tous les occupants du campement prendrait "de quatre à cinq jours", ce qui empêche toute expulsion de force d'ici là. La décision d'utiliser la force publique pour une éventuelle expulsion revient au préfet.

Les occupants des tentes se sont dits "déçus" mais n'ont pas encore décidé d'un éventuel pourvoi en cassation. Ils n'envisagent pas de stopper leur action mais pourraient la poursuivre sous une autre forme. Leur avocate, Maître Claudie Hubert, a estimé que ce "problème social" ne pouvait être réglé de cette manière. Elle a déclaré à la télévision : "On va se lancer dans toutes les hypothèses juridiques possibles, aller en cassation par exemple ou pourquoi pas envisager de demander aux autorités publiques de faire respecter le droit au logement."

Sur France 3, Joissains a fait cette réponse confondant culot et bon sens : "Moi, j'ai pas de solutions comme ça, j'ai pas d'appartements comme ça, il faut 3 ans pour faire des programmes de logements. Je viens de dire que j'avais des listes d'attente et qu'y avait (sic) priorité à ceux qui étaient en listes d'attente. Pour le moment, je leur offre un toit et la possibilité de faire leurs papiers, c'est-à-dire de réintégrer la situation de beaucoup de Français. Donc, je ne peux pas faire plus dans l'immédiat que leur offrir ces solutions-là. Euh, après, le reste viendra dans la… dans la… dans la durée. Vous pensez bien que, pour faire des logements, je vous ai dit il faut 3 ans. Même à court terme, je peux pas (sic) offrir des logements en priorité. Et ces personnes-là ne sont pas prioritaires par rapport à celles qui sont sur listes d'attente et qui sont, pour certaines, chargées d'enfants et qui attendent depuis très longtemps qu'on mette en place des programmes, des solutions HLM."

Je conseille de bien relire chaque phrase de cette déclaration, y compris les hésitations. Que d'aveux ! Il n'y aura donc pas de logements avant trois ans. Il y a donc bien des milliers de familles sur listes d'attente depuis très longtemps.

Mais qui est maire d'Aix ? Qui est présidente de la CPA ? Qui a lancé un Plan Local de l'Habitat qui ne fonctionne pas ? Et, surtout, qui est présidente de l'OPAC qui n'a construit que 12 logements HLM depuis 6 ans ? Et que propose le maire aux sans-abri ? D'aller à l'auberge de jeunesse – dont ce n'est pas la vocation et qui accueille déjà des étudiants qui ne trouvent pas à se loger –, ou de se présenter à l'hébergement d'urgence où les places manquent et les personnes doivent partir le matin sans savoir si le soir suivant ils pourront revenir.

C'est sans compter que l'hébergement d'urgence fermera le 15 mars et que les SDF demandent des solutions durables, pas des morceaux de lune. Ca, ils connaissent déjà à force de coucher à la belle étoile.

Mme Joissains se moque vraiment de tout le monde. Et puis, vive l'humanisme de Mme le maire, fausse radicale, vraie UMP ! On savait qu'Aix hébergeait un maire pas à la hauteur. On sait désormais qu'elle explore aussi les profondeurs.

Pour voir ou revoir le reportage de France 3 :

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b13a_1920

6 mars 2007

Retard à l'allumage

Un problème technique indépendant de ma volonté a provoqué un léger retard dans la parution des nouvelles du jour. Maintenant, ça marche. Rassurez-vous, je ne suis pas surveillé par les RG ou la DST, enfin, je ne crois pas… Je n'ai pas aperçu non plus le GIGN autour de chez moi. Mais sait-on jamais. Bonne lecture.

6 mars 2007

Des brèves qui… tuent

Amende amère

Savez-vous que 90% des automobilistes sont susceptibles d'écoper d'une amende alors qu'ils se croient à l'abri de toute infraction ? Je viens de découvrir dans un article de presse que, si l'on n'a pas signé le verso de la vignette d'assurance qu'on est franchement fier de placer sur le pare-brise de notre teuf-teuf, on risque une amende de 180 euros et l'amertume qui va avec !

Ce n'est pas un canular ! Le décret 2004-293XBS relatif à la sécurité routière a créé une infraction spécifique à tout conducteur se trouvant dans ce cas.

Actuellement, la chasse aux "tête-en-l'air" a commencé dans le Nord de la France. Ca va sans doute s'accélérer, vu le déficit abyssal de notre pays. L'envahissant ministre de l'intérieur porte bien son titre. Il veut maintenant aussi passer sa tête dans notre véhicule.

Si vous ne me croyez toujours pas, allez jeter un coup d'œil à votre contrat d'assurance. Vous constaterez qu'il existe un article R. 69 PQ (authentique !) recommandant : "la vignette à apposer sur le pare-brise n'est valable que si le verso est signé par le souscripteur du contrat".

Si le ministre devient président, viendra-t-il aussi vérifier (je vais m'en tenir à ça) la couleur de notre papier hygiénique ?

Jardin… en béton

Les palissades du chantier Rotonde ont été enlevées, laissant apparaître l'espace qui devait devenir un  grand jardin "au cœur de la ville". Et qu'y voit-on ? D'énormes dalles de béton sur un malheureux hectare. Mais, me direz-vous, en montagne, la roche n'empêche pas les fleurs de pousser de la tige. Oui, d'accord, mais, là, même lorsque la statue de Cézanne y aura été placée, il y a peu de chances que notre peintre y découvre une nature verdoyante.

En revanche, les futurs occupants de l'immeuble qui a pris la place de l'ancien casino municipal auront des arbres à portée de vue. Pourquoi ce "privilège" ? Le trottoir ayant été réduit à néant, les platanes frôlent les fenêtres ! Heureux résidants, ils pourront occuper leurs week-ends à toucher les arbres et même étrenner leur sécateur tout neuf pour les émonder férocement. A moins que, masochistes en diable, ils ne préfèrent laisser les branches pénétrer dans leurs chambres pour agrémenter leurs appartements d'un décor jungle.

Foutages de gueule

La presse a rappelé que le problème des antennes relais soulevé en octobre dernier reste entièrement posé. Comme on le sait, le maire n'a donné suite ni aux interrogations de l'association d'Encagnane ni aux demandes des élus au conseil municipal.

Plus efficace a été Genzana, destinataire d'un courrier de la part des habitants lui demandant de jouer de son influence. Le grand monsieur répond, car il répond toujours, qu'ils sont formidables, "représentatifs", que leur "engagement est sérieux", que "leurs interrogations sont légitimes" et bla bla bla bla bla. N'en perdant pas une, il conclut par ceci, je cite encore : "Je souhaiterais, dans le cadre de la "Grande Consultation de tous les Aixois", vous rencontrer afin de mieux évoquer avec vous des solutions susceptibles de répondre à votre attente."

Oui, vous avez bien lu. Et là, je m'esclaffe ! Non vraiment, cette mairie est sans principes et ne manifeste aucune précaution pour se foutre ouvertement de la gueule des Aixois. (voir lettre ci-après)

6 mars 2007

Des antennes oui, mais sans relais…

Voici la lettre que l'association d'Encagnane a adressée au directeur de l'OPAC le 14 février en réponse à sa lettre du 23 janvier 2007. On comprendra mieux pourquoi cette affaire fait tourner tout le monde en rond.

Monsieur le Directeur Général,

Le 23 janvier, vous nous avez adressé un courrier pour répondre à "notre demande de déposer des antennes de téléphonie mobile de l’odyssée". Or, il apparaît à la lecture de votre correspondance que vos propositions ne correspondent nullement à nos exigences. De plus, la lettre qui vous a été adressée par Mme la Députée Maire et aussi Présidente de l’OPAC avait pris en compte nos inquiétudes et vous demandait :

-- d’arrêter le processus,

-- de faire désactiver les antennes posées,

-- de commander une expertise (par rapport aux normes de l’OMS),

-- de procéder à une vaste information sur le terrain.

A ce jour, le processus n’est pas arrêté, les antennes ne sont toujours pas désactivées et l’information sur le terrain est inexistante. Vous avez fait réaliser des mesures de fréquences en nous invitant à y assister. C’est ce que nous avons fait et nous vous en savons gré, mais permettez-nous de nous étonner des conditions et de leurs validités.

En effet, à votre courrier du 23 janvier dernier, vous avez joint une correspondance datée de ce même jour, adressée à Monsieur le Directeur de SFR l’invitant "de baisser au maximum l’intensité des fréquences" des émissions. A quoi donc peuvent servir ces mesures si elles sont effectuées de façon ponctuelle et, de plus, à puissance d’émission des antennes relais réduite au minimum ? Le cabinet "LOXEL" n’est d’ailleurs qu’un prestataire de service pour le patrimoine immobilier.

De plus, aucune étude ou information sur les conséquences sanitaires des émissions électromagnétiques n’a été formulées par cette dernière. En aucun cas ces mesures ne peuvent lever l’hypothèque du danger potentiel. Aussi, le principe constitutionnel de précaution est plus que jamais à recommander en pareil cas.

D’autre part, vous avez demandé à l’opérateur SFR de vous communiquer les conditions de résiliation du contrat. Une fois encore, nous sommes très surpris par cette demande ! Le bail que vous avez dû signer avec celui-ci devrait avoir prévu par prudence une clause de résiliation ou même de rétractation.

Quoi qu’il en soit, nous apprécierions de connaître la réponse qui vous sera faite. Nous vous rappelons que l’un des buts poursuivis par notre association consiste à faire démanteler les antennes relais posées de façon scandaleuse sur les immeubles de l’Odyssée.

Enfin, tant dans ses interventions orales (séance du conseil Municipal du 18 décembre 2006) que dans une correspondance qu’elle vous a adressée, Mme la Députée Maire et Présidente de l’OPAC, soutient à l’évidence les thèmes de nos exigences.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, à l’assurance de nos sentiments de citoyens responsables.

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