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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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13 février 2007

Logement à Aix : Ce qu'il faut faire

maisonLes retards pris dans la politique du logement ne pourront être comblés que si le problème est traité de manière globale par la Ville d'Aix-en-Provence et la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix. Pour pouvoir agir efficacement, trois types de mesures énergiques doivent être décidées. Celles qui touchent à l'amélioration du cadre de vie quotidien actuel, celles qui dresseront le schéma des réhabilitations et celles qui porteront sur la recherche du foncier et la construction de logements. Il n'y a plus une minute à perdre car programmer une politique digne de ce nom ne peut se faire sans tenir compte des multiples procédures économiques et administratives que nécessite tout projet.

La volonté politique

Le logement priorité N° 1 pour Aix et pour la CPA et en faire bénéficier l'économie et l'emploi

La méthode concrète

Traiter le logement en actes, pas en intentions, sur des fondations solides, pas sur du sable

Plan Local d'Urbanisme

Elaborer le PLU maintenant sans attendre 2009 pour libérer des terrains à construire

Constructions

Immédiates et programmation sur 6 ans

Cadre de vie

Prendre des mesures d'urgence

Réhabilitations

Tout de suite, en concertation avec les locataires

Foncier

Créer une pénalité pour refus de vente de terrain

Logement social public

420 par an (au lieu de 34 de 2002 à 2006 !)

Logement privé

2100 par an (au lieu de 1490 en 2004)

Blocage des loyers.

Immédiat pour 1 an, reconductible si nécessaire

Expulsions

Arrêt immédiat

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12 février 2007

Logement à Aix : Le tableau de la honte

logo_OPAC

La situation du logement social public à Aix-en-Provence est un vrai drame. Dans un article précédent, j'ai exposé les données essentielles permettant d'en répertorier les causes profondes. L'absence caractérisée de volonté politique, l'irresponsabilité du maire et son incapacité à gérer ce dossier ont grandement contribué à mettre des milliers de familles en difficulté.

Voici sous forme de tableau ce qu'il faut en retenir.

Budgets habitat 2006

0,008% (Aix) et 0,005% (CPA)

Nombre demandes en attente

5000

Temps d'attente

Entre 4 et 5 ans

Logements sociaux à Aix

17,3% (la loi impose 20% par ville)

HLM construits à Aix en 5 ans

12 en tout (entre 1989 et 2001, 150 par an, soit 1800 en 12 ans)

Charges locatives

En forte hausse constante

Espaces verts

Non entretenus

Cadre de vie

A l'abandon

Propreté urbaine quotidienne

Peu assurée

Accueil temporaire (6 à 12 mois) pour personnes en difficulté

Système saturé, très insuffisant

Cautions demandées

2 à 3 mois, trop important

Logements sociaux vacants

Jusqu'à 120

Logements vacants privés

15% en centre ville

Vente des HLM aux locataires

Promesse non tenue, difficile

Budget pour la réhabilitation

Seulement 380 000 € en 2004

Foncier

Pas recherché et prix exorbitants

Directeurs OPAC en 6 ans

5 différents et graves problèmes

Nouveau siège pour OPAC

Cher : 3,8 M€. Est-ce la priorité ?

Crédits de l'Etat pour les quartiers en rénovation urbaine

Pour 2006 : chute de 22%, contraires aux grandes annonces

Crédits consacrés à la lutte contre l'habitat insalubre

Ils ont été réduits de 16%, malgré l'urgence (crise des banlieues)

Tous ces problèmes mettent en péril la cohésion sociale de notre ville et de notre Pays d'Aix. Vivre ensemble devient de plus en plus difficile. Il ne faut plus attendre pour soumettre aux Aixois un projet politique et territorial afin de répondre au mieux aux besoins de la population pour l'immédiat et aussi pour l'avenir.

11 février 2007

Les difficultés scolaires sont d'abord sociales

tableauA intervalles réguliers, des études ou des rapports font le point sur les niveaux obtenus par les enfants dans divers domaines. Une récente évaluation de plusieurs milliers d'élèves de sixième portant sur 57 exercices en français et 101 en maths conclut que 10% d'entre eux sont "en grande difficulté scolaire". Cette appréciation est formulée à partir d'une analyse publiée par l'Education nationale via les rectorats.

Mais cette méthode standardisée ne fait pas l'unanimité, notamment parce qu'il s'agit d'une étude à un instant donné sur des questions précises. Même si sa portée doit être nuancée, quels enseignements, c'est la cas de le dire, peut-on malgré tout en tirer ?

En dehors des variations constatées, petits progrès par-ci, légers reculs par-là, différences entre académies, il en ressort surtout une vérité criante qui ne devrait jamais cesser de préoccuper les esprits. Les résultats montrent très nettement qu'une large majorité des enfants en difficulté scolaire proviennent de milieux défavorisés. Autrement dit, l'appartenance sociale joue un rôle prépondérant dans les retards ou les échecs. Le diagnostic est on ne peut plus clair et confirme toutes les observations faites précédemment.

Va-t-on classer cet énième constat ou va-t-on en tenir compte ? Le pire est malheureusement à craindre. Le gouvernement vient d'opérer de nouvelles coupes budgétaires et veut mettre en œuvre des mesures qui précarisent les conditions d'enseignement. Cela va donc dans le mauvais sens. A la rentrée 2007, les classes seront plus encombrées, les enseignants moins nombreux et les moyens pour les secteurs en difficulté en forte diminution.

A-t-on vraiment besoin de refaire un nouveau rapport dans cinq ans ?

10 février 2007

Cogitation au long cours

penseeCe week-end, ne nous égarons pas sans fin. Chemin faisant, regardons bien devant nous.

Si tu ne sais pas où tu vas, tu peux marcher autant que tu veux, tu n'iras pas loin.

10 février 2007

BILAN 5 : A Aix, le logement, c'est le néant !

logementComme députée, Mme Joissains a voté la loi UMP dite "de programmation pour la cohésion sociale" qui a lancé la plaisanterie de la maison à 100 000€. Mais depuis 6 ans à Aix, elle n'exerce aucun pouvoir de décision alors qu'elle prétend cumuler les mandats pour agir !

Comme présidente de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix, maire et présidente de l'OPAC Pays d'Aix Habitat, elle ne fait rien, pas même capable de tenir ses promesses !

A Aix, elle fait le contraire de ce qu'elle dit défendre à l'Assemblée nationale. Le fossé est énorme entre le constat sur le terrain et ses effets d'annonce !

Que dit la loi ?

Elle vise, avec l'aide de l'Etat à :

-- réaliser des logements sociaux locatifs,

-- remettre sur le marché des logements vacants du parc privé,

-- renforcer le dispositif d'accueil et d'hébergement d'urgence. Elle prévoit par ailleurs la création d'établissements publics permettant à l'Etat de maîtriser le coût foncier.

Quelle est la réalité du bilan de Mme Joissains ?

-- En 6 ans, seulement 154 logements sociaux ont été construits en Pays d'Aix (34 communes, 350 000 habitants) et seulement 12 à Aix alors que l'objectif du Plan Local de l'Habitat est de 420 par an.

-- Pour les logements privés, il y a une baisse considérable d'autorisations : 1490 seulement contre 2048 en 2003 alors que le PLH envisage un schéma global d'aménagement prévoyant 2100 logements par an comprenant à la fois le privé et le social (un nombre déjà jugé insuffisant et que Mme Joissains vient de revoir à la baisse !).

-- L'aide à la réhabilitation s'est à peine élevée à 380 000€ en 2004. Elle a concerné seulement trois groupes d'immeubles.

-- Rien pour la remise sur le marché des logements vacants du parc privé alors qu'à Aix 15% de logements ne sont pas occupés.

-- Rien n'a été entrepris pour l'hébergement d'urgence où la situation est très problématique. Au Centre de la Croix Rouge, il y a 7/8 personnes par chambre.

-- Dans le cadre de la rénovation urbaine, dite ANRU, qui concerne 601 logements sociaux à Beisson et 566 à Corsy, c'est un bureau d'études qui doit présenter aux élus Aixois plusieurs scénarios de démolition / reconstruction, réhabilitation et requalification de places et de rues. Ceci se fait sans concertation avec les habitants alors qu'ils risquent d'être déplacés et que la loi oblige à remplacer chaque logement détruit par un logement construit. Où est l'équipe d'appui promise aux collectivités locales ?

-- En l'absence de financements, alors que l'Etat promet les aides aux projets en temps réel, cette annonce ANRU est prévue pour s'étaler jusqu'en… 2014 !

-- Notre préoccupation est aussi grande pour le nouveau quartier de la Duranne qui ne fait l'objet d'aucun projet sérieux d'ensemble.

Voilà le constat !

Une situation dramatique du logement qui touche les classes sociales fragiles (5000 demandes de logements sociaux en souffrance à Aix avec des délais de 4 ans d'attente) mais aussi les jeunes, les étudiants et, aujourd'hui, avec l'augmentation du coût du foncier et des loyers, même les classes moyennes.

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9 février 2007

Tu crois que c'est une blague, t'as raison, mais…

maison_100_000_

T'as pas de toit, t'as pas de boulot, t'as pas d'argent, t'as rien, même pas de plan épargne-logement. Pas grave, tu peux quand même acheter une maison à 100 000€ ! D'abord, t'achètes la maison en payant 50 ans. Puis, t'achètes le terrain en payant à crédit pendant 30 ans. Tu crois que c'est une blague et t'as raison. Le gouvernement a vendu cette salade et certains l'ont avalée.

Dis-moi un peu, même si t'avais un peu d'argent, tu sais combien il faudrait de ces maisons pour tous ceux qui sont mal logés ? Près de 3 millions. Tu penses que c'est donc impossible. Ben, non ! Il faudrait un gouvernement courageux pour dire que c'est la priorité absolue. Il lancerait une politique de grands travaux.

Ca créerait des emplois. Ca donnerait du boulot à beaucoup de gens. Les drames familiaux diminueraient. Il y aurait moins de problèmes de dépression. Ils pourraient payer leur maison. Ils cotiseraient à la sécu. On pourrait payer les retraites.

Tu crois que je rêve ? Ecoute. T'as vu l'état de la France ? C'est comme s'il y avait eu une guerre. Eh ben, après les guerres, on a toujours lancé des grands travaux. Ca s'appelle la reconstruction. Le pays devient beau. Les gens vivent en paix. Ils sont plus heureux. Les enfants peuvent étudier. Ils peuvent imaginer un avenir avec un emploi. Ils peuvent même aider d'autres pays à devenir beaux.

Si ce que je te dis te semble loufoque, c'est qu'on t'a bourré le crâne avec le contraire. Le droit au bonheur, c'est pour tout le monde. Il faut l'oser.

8 février 2007

La chute de Joissains : manège, ski ou parachute ?

"Qui veut la chute de Maryse Joissains ?"

Je dois avouer que ce titre interrogatif et plutôt énigmatique en une de La Provence a immédiatement attisé ma curiosité et, je ne crains pas de le dire, a aussi suscité en moi une vive inquiétude. Que s'était-il passé ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?

Faisait-elle du manège pour parfaire sa technique du tourner en rond ? Faisait-elle du ski sur une piste surdimensionnée pour elle ? Etait-elle à nouveau victime de l'entorse des débutants en parachute ? Un inconnu avait-il tenté de la pousser et réussi à prendre la fuite ? Allait-il recommencer son coup ? Avait-on lancé une enquête dans l'entourage du maire pour démasquer un énième traître ? Un comploteur peu téméraire jusqu'à ce jour avait-il décidé de mettre à exécution ses intentions séparatistes ?

Pris d'effroi par de tels machiavélismes, avide d'en savoir plus, j'ai empoigné mon journal, à même la rue, au risque de trébucher. Bien m'en a pris de plaquer fermement les pieds à terre. La lecture studieuse de l'article m'a pleinement rassuré. Il n'y était question ni de rotations de girouette, ni de slalom pour champions, ni de hauteur stratosphérique, et encore moins de scoop alarmiste. Aucun tiers n'était responsable de ce fait divers à forte charge dramatique.

La chute de Maryse Joissains était une figure libre, consentie et même organisée méthodiquement par elle-même depuis six ans. La vacuité sans pareil de son programme politique n'a pas arrangé les choses. Quant à son siège de plus en plus vacillant, il n'a pas été de reste pour que le moindre déséquilibre au sol prenne des allures de vertige des grandes altitudes.

Nombre d'élus de son équipe n'ont rien fait pour stabiliser l'assise. Ils ont même multiplié les secousses et les remous de ce jeu de massacre quasi délirant. Cela n'était-il pas écrit depuis la constitution de cette coalition hétéroclite ? Héritière naturelle de ses propres mauvaises manières, elle n'avait ravalé un moment ses divisions que pour mieux les recracher bien mâchées.

Pour qui a la mémoire de ces trente dernières années, la droite n'a jamais vraiment fait preuve d'union ou de fraternité. Bien au contraire, les coups tordus entre clans se sont toujours portés au cou, assénés dans le dos de préférence. Tout juste peut-on constater que, dans ce camp, les mœurs ont un peu évolué. Désormais, les coups bas se fomentent dans les coulisses et les couloirs des arrière-boutiques.

Mais des coups restent des coups. Et ceux qui les envoient n'ont rien à envier à ceux qui les reçoivent. Ils se ressemblent, ils s'assemblent mais ne peuvent pas vivre ensemble. Autrement dit, rien de bien nouveau puisque les dégâts sont les mêmes.

Ignorée par Jean-Claude Gaudin, lâchée par ses adjoints et de moins en moins soutenue par les élus communautaires, Maryse Joissains n'a finalement à s'en prendre qu'à elle-même. N'a-t-elle pas tout fait, vraiment tout fait, pour se créer des ennemis à l'intérieur et, pire, au sein de la population qui le lui enverra sans doute dire dès 2007 avec piqûre de non rappel en 2008.

Et si, dans quelques temps, l'on devait titrer encore une fois "Qui a voulu la chute de Maryse Joissains ?", l'explication serait encore la même. Sauf que l'on n'aurait plus qu'à compter les éclats, là, par terre, partout.

7 février 2007

La Fonction publique se retrouve à la rue

A la rentrée 2007, à l'Education nationale, le gouvernement prévoit de supprimer 5516 emplois dont 3058 par la modification des décrets de 1950 et 2458 au titre de la baisse démographique.

suppressions_de_postes

Ce jeudi, la Fonction publique d'Etat, territoriale et hospitalière est encore une fois dans la rue pour exprimer son refus de la casse mise en œuvre par le gouvernement. L'exemple de l'Education nationale est très significatif. Beaucoup de familles peuvent le comprendre car l'avenir de leurs enfants est jeu.

La dégradation alarmante des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public, les réductions massives d'emplois et de recrutements publics ont un retentissement sur la qualité des études. Ces coupes se traduisent par la disparition de milliers de postes et de 300 000 heures de cours.

Sans compter le mépris du ministère pour la fonction même des enseignants, une fonction qu'il précarise depuis des années en tapant sur leur pouvoir d'achat, une perte de 6% depuis 2000, et aujourd'hui en modifiant des décrets pour amoindrir le nombre de professeurs sans tenir compte des besoins réels.

Ces mêmes décrets veulent instituer une bivalence (enseignement généralisé de deux matières), une modification des modalités de passage des examens nationaux à un niveau local inégalitaire, une affectation sur deux ou trois établissements et, cerise pourrie sur le gâteau avarié, une perte annuelle de salaire de 500 euros.

La réussite des enfants, des jeunes et des étudiants dépend du sort qui sera fait à l'enseignement et au service public. Les enseignants refusent le démembrement de l'Ecole et exigent l'ouverture de véritables négociations globales sur la politique éducative, y compris sur la formation et la recherche. Les enjeux de l'Ecole doivent être au cœur du débat de l'élection présidentielle. Personne ne pourra y échapper.

6 février 2007

Ainsi vit mon blog

Aujourd'hui même, mon blog a trois mois.

A ce jour, j'ai publié une centaine d'articles, pratiquement un par jour.

Cela a sans doute motivé la forte fréquence des visites et le nombre impressionnant de pages lues.

J'avais beaucoup réfléchi avant de me lancer dans cette aventure. J'avais consulté de nombreux sites et blogs pour me faire une idée de ce qu'il faut faire et surtout de ne pas faire ! J'avais donc d'abord conçu une maquette. Puis, j'avais choisi de quelle place j'allais m'exprimer. Ma fonction d'élu et mon appartenance au Parti Radical de Gauche étaient tout indiquées pour signifier que mes écrits seraient majoritairement politiques et fondés sur mes convictions. Cela faisant, mon souhait était évidemment de ne tromper personne sur le sens de mes engagements.

La matière ne manquant pas à Aix, ma passion pour l'information aidant et le privilège de disposer de sources directes sur la vie locale m'ont facilité la tâche. Je savais pouvoir alimenter les parutions à un rythme soutenu. Je suis moi-même surpris par la diversité des sujets que l'on peut aborder. Je ne m'en prive pas.

Certes des critiques m'ont été faites sur la longueur de certains de mes articles. Mais il me paraît qu'il est parfois nécessaire de replacer les choses dans leur contexte, de tenter de mettre à la portée de personnes moins informées des éléments de compréhension. En quelque sorte, de donner un tour "pédagogique" pour ne pas m'adresser qu'aux initiés.

J'ai fait et je continuerai de faire en sorte d'agrémenter l'écriture de formules, d'images, de figures de style qui poussent un peu plus à la curiosité et à la découverte. Bien sûr, on y trouve aussi de l'ironie et j'espère de l'humour. Un texte est forcément plus attrayant s'il porte la griffe de celui qui le produit, s'il possède une façon singulière de raconter et s'il bouscule un peu les convenances ou les clichés.

Mon blog se veut sans langue de bois, ouvert à un parler clair et direct – c'est du moins ce que je tente de faire – pour ne pas laisser de doute sur ce que je pense. Rien n'interdit aux lecteurs de livrer leur opinion, y compris opposée à la mienne, à travers la rubrique "commentaires". J'ai pris pour habitude de ne filtrer aucune intervention et de répondre à chacune. Toutefois, si un visiteur devait ne pas respecter les règles de base qui fondent la loi sur la presse, je n'hésiterais pas à exercer les devoirs et les droits qui m'incombent dans le cadre de ma responsabilité d'administrateur de blog.

Les nombreux messages que je reçois par mail et les commentaires que me font les personnes que je rencontre m'encouragent à poursuivre cette aventure et m'obligent à toujours essayer de faire mieux.

Merci aux assidus qui viennent aux nouvelles chaque jour. Merci aux occasionnels qui picorent au gré de leur temps disponible. Merci à tous ceux qui ont déjà placé mon adresse dans leurs favoris. Merci à ceux qui font ou vont faire découvrir mon blog à de futurs lecteurs en le diffusant auprès de leurs réseaux. A tout de suite.

5 février 2007

Logement : 8,5 millions de personnes en difficulté

droit_logement

C'est grave, il y a grande urgence. Comment la France, pays riche, peut-elle ainsi maltraiter sa population ?

Près de 8,5 millions de personnes connaissent des difficultés de logement à divers degrés. Il y a 3,2 millions de "mal-logés" (SDF, occupants d'habitations de fortune ou de centres d'insertion sociale) et plus de 5,2 millions de personnes hébergées par des tiers vivant en situation de surpopulation ou encore en instance d'expulsion pour impayés de loyer.

C'est le 12ème rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre qui enfonce le clou après recoupement de différentes sources (INSEE, CNRS).

Tentes installées sur la voie publique, en bordure de périphérique, personnes "logées" à l'année dans des campings, des garages, des cabanes, voire des caves, mobile homes, abris de fortune "pire qu'indignes", squats, voitures servant de refuge pour la nuit… la liste serait longue.

"Le mouvement mené par les Enfants de Don Quichotte a attiré à nouveau l'attention sur la question des sans-abri, mais les réponses sont en grande partie conjoncturelles, mais trop peu structurelles pour pouvoir résoudre les problèmes à long terme. Palier une situation dramatique est une chose. Modifier en profondeur une politique du logement pour résoudre la crise en est une autre", selon M. Doutreligne, délégué général de la Fondation.

La pénurie de logements sociaux, si elle n'est pas résorbée, risque de transformer la loi sur le droit au logement opposable en texte "incantatoire". La loi permet de se plaindre mais ne débouche pas sur une attribution de logement. Il n'est que temps de décréter le logement "grande cause nationale."

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