Chirac, l'homme du coup d'après
Chirac n'est plus à un culot près. Il fait comme ça depuis 40 ans. Il est toujours l'homme du coup d'après. Le droit opposable, il l'a piqué à d'autres. Il se met à vouloir faire croire qu'il a du cœur.
Pourquoi a-t-il laissé sa ministre "à la cohésion sociale" (expression pompeuse désignant la casse durable !) dire à propos des Enfants de Don Quichotte : "Je condamne ces initiatives qui peuvent paraître généreuses mais qui sont de la poudre aux yeux et un leurre…" ? C'est tellement un leurre que les opérations se multiplient, prennent de l'ampleur et reçoivent de nombreux soutiens dans toute la France.
Et puis, ce droit opposable, va-t-il donner un toit à ceux qui en ont besoin ? Rien n'est moins sûr. Pour se faire une idée là-dessus, voici un lien qui en explique bien les tenants et les aboutissants juridiques et politiques.
(rubrique du 3 janvier : les brumes du droit au logement opposable)
Par la même occasion, on pourra faire œuvre utile en lisant la Charte des Enfants de Don Quichotte et la signer comme je l'ai fait.