Mais où est passée Mme le maire ?
En direct de l'Hôtel de ville comme si vous y étiez !
Surprise ce soir au conseil municipal. Le maire UMP n'était pas là.
C'est la première fois qu'elle ne préside pas une séance publique. Aucune explication n'a été donnée par le premier adjoint qui a donc pris la relève au petit pied levé.
A vrai dire, après le renvoi du débat annoncé sur le bilan social portant sur le personnel municipal, il y a eu le même brouhaha que d'habitude. Pendant deux heures et demie… Un vrai foutoir, pour parler un peu crûment. Le reste de l'ordre du jour frisait l'indigence tant il n'y a aucun projet à débattre.
L'opposition de gauche a quand même animé l'ambiance. Je dois dire que je ne suis pas le dernier dans le genre pour faire entendre ma voix. Et la majorité, ou ce qu'il en subsiste – car la guerre entre certains d'entre eux est ouverte, la haine des uns contre les autres est lisible sur les visages – n'est même pas capable de bien défendre ses quelques décisions stupides et insipides.
Le premier adjoint était débordé de tous côtés. Les élus présentant leurs dossiers ne font pas figure de professionnels, c'est le moins que l'on puisse dire. Ca crie à hue et à dia, ça dit n'importe quoi, on n'entend plus rien, on ne sait plus où en en est.
Un piètre show
Un rapport a fait l'objet d'un tir nourri de notre part : la mise en place des chalets sur le cours Mirabeau pour les fêtes de fin d'année. D'habitude, il y a une mise en concurrence de prestataires. Ce fut le cas pendant trois ans. Maintenant c'est une société unilatéralement désignée par le maire qui va "gérer" l'animation. On va lui laisser les mains libres pour faire ce qu'elle veut sur le domaine public !
Toutes les questions sur la légalité de la procédure ont été posées. Et aussi sur le rôle de la ville, sur le coût, sur les redevances, sur les recettes. Bref, on nous a assuré que tout était légal mais nous n'en avons pas cru un mot. L'affaire risque bien de se retrouver devant les juridictions à cause du flou de l'affaire, pour ne pas dire plus. On verra bien.
En tout cas, le public, la presse, les fonctionnaires auront eu une fois encore le triste spectacle d'une équipe en fin de règne, un règne si mauvais qu'il n'aurait jamais dû commencer.
Et on ne sait toujours pas pourquoi le maire n'était pas là. Dommage, elle aurait pu profiter elle aussi du piètre show et des lamentables turpitudes sans nom des membres de son équipe.