La longue marche de la République
Le Radicalisme est le plus ancien courant politique français.
Il date de près de 200 ans.
C'est au lendemain de la Commune (à partir de 1879) que la pensée radicale a commencé à se structurer.
Bon nombre d'idées désormais ancrées dans la République sont issues des idées radicales : l'école gratuite, laïque et obligatoire, la nationalisation des grands monopoles, la Loi 1901 sur la liberté associative, la séparation de l'église et de l'État (1905), l'impôt progressif sur le revenu…
Le Radicalisme est une vision spécifique de l'organisation sociale et humaine fondée sur la primauté de l'individu. Le Radicalisme prend sa source dans l'Histoire de la République, à laquelle il est étroitement lié. Le Radicalisme est composé de cinq thèmes rémanents :
Laïcité : Les Radicaux croient en la vertu de la laïcité, qui constitue en fait la pierre angulaire de la philosophie radicale. En effet la laïcité permet la mobilité sociale par l'égalité des chances offerte à chacun. Pour cette raison, les Radicaux prônent la neutralité des Institutions Publiques - dont l'école - vis à vis des influences sociales, philosophiques ou religieuses, en permettant à chacun de conserver les pensées qui sont siennes.
Solidarisme : La Solidarité éclaire l'action de tous les Radicaux. D'un fait social, ils font une exigence morale. Elle doit être acquise par libre association et non par contrainte. Pour renforcer les liens devant exister entre la société et l'individu, le Politique doit s'inspirer de la Solidarité comme d'une réalité intangible et nécessaire.
Humanisme : L'Homme est la mesure, la finalité et la justification de toute action publique. Son épanouissement qui donne un sens au progrès et justifie l'effort d'une organisation sociale, doit guider l'action publique.
Tolérance : Le discours et l'action des Radicaux se définissent par la raison et par la tolérance. Au cœur de tout projet radical s'épanouit l'idée de réconciliation, la vocation des Radicaux étant de rassembler.
Universalisme : Les Radicaux ont une conception subjective de la nationalité, fondée sur la volonté librement exprimée d'un avenir commun et non sur des critères de langue, de religion ou d'origines ethniques ou géographiques.
Ne pleure pas Marianne, la lutte continue
Nous appuyant sur les valeurs fondatrices du Radicalisme et de la République, nous proposons la modernisation des institutions, en nous référant au combat de Pierre Mendès France.
A cet effet, nous militons pour la 6e République qui devra rééquilibrer les pouvoirs exécutif et législatif, renforcer la décentralisation et reconnaître l'identité culturelle et historique des régions.
Défenseurs des services publics qui doivent, selon notre conception, échapper à l'espace marchand, nous soutenons une fonction publique d'excellence qui doit être capable d'adaptation et d'une bonne complémentarité avec le secteur privé.
Promoteurs, dès l'origine, de l'école publique, nous croyons toujours que l'émancipation de l'Homme passe par l'éducation. C'est pourquoi nous demandons la généralisation de la formation permanente, rendue indispensable par les avancées technologiques.
Créateurs du solidarisme avec Léon Bourgeois, nous voulons que la solidarité devienne le critère fondamental des choix politiques alors que nos sociétés développées sont plus riches mais aussi plus inégalitaires. Initiateurs de la laïcité, nous continuons à voir en elle le moyen de garantir la liberté des consciences, la neutralité de l'Etat, le refus du dogme et du comportement sectaire ainsi que la garantie du droit à la différence.
(Pour plus d'informations, voir le lien Parti radical de Gauche ci-contre)